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Père Louis-Philippe Bélanger

1919 - 2013

À l’hôpital de l’Enfant-Jésus, le 18 avril 2013, est décédé le Père Louis-Philippe Bélanger, rédemptoriste, fils de feu Albert Bélanger et de feu Marie Paré. Il naît à Saint-Vallier de Bellechasse le 14 novembre 1919, quatrième enfant d’une large famille: Anna-Marie (feu Maurice Corriveau), feu André-Albert (Gertrude Roy), Blanche-Alice (feu Gaston Mercier), Thérèse (feu Jean-Louis Latulippe), Charles-Henri (Andrée Buteau), Madeleine (Marcel Talbot), Louise (feu Roger Phaneuf), feu Benoît (Pierrette Rochefort). Il était également le frère de feu Fernand (feu Rosanne Bouffard), feu Sœur Marguerite A.M.J., feu Sœur Irène S.C.Q., feu Cécile (feu Victor Roy). Il laisse également dans le deuil de nombreux neveux et nièces.

Pendant ses études au Juvénat de Sainte-Anne-de-Beaupré (1934-1940), il est animateur dynamique de la JEC. Il entre chez les Rédemptoristes et fait profession religieuse, le 15 août 1941 et devient prêtre à Aylmer, le 1^er juin 1947. Pendant huit ans, Père Bélanger est animateur et professeur au Séminaire Saint-Alphonse. À partir de 1957, il est en service pastoral en six de nos paroisses. Il est surtout identifié comme l’apôtre de Sainte-Anne-de-Beaupré où il œuvre pendant plus de vingt ans comme vicaire ou curé; il laisse un souvenir ineffaçable de service compétant et souriant. «J’ai fait ce que j’aimais: le contact avec le «bon monde» de nos paroisses.» Par une grâce spéciale de l’Esprit, il jouit d’un don unique d’accueil inconditionnel. «Je pourrais dire que toute ma vie, j’ai été influencé par quatre pôles, avec forte influence sur moi. Ce sont ma famille biologique, le monde d’en haut, les communautés pour lesquelles j’ai travaillé et ma communauté religieuse. «Mes dernières années, j’ai consacré beaucoup de temps à l’écriture…»: Bible, histoire de Sainte-Anne et de ma famille. Dans son ultime vieillesse, il est rejoint par une maladie de grande souffrance physique et intérieure. Il meurt le 18 avril 2013, mais il reste un témoin dépareillé de l’ouverture aux autres et de service pastoral désintéressé, à l’image du Saint Rédempteur dont il porte la livrée pendant plus de 70 ans.